L’automatisation de l’interconnexion des applications d’entreprise par les scripts de la technologie RPA (robotic Process Automation) a du plomb dans l’aile si l’on écoute Pega, entreprise informatique américaine spécialisée dans les applications de gestion de la relation client et de gestion des processus métiers.
La fin de la RPA pour céder la place au low code
Pega livre ses prédictions sur l’avenir de la RPA et du low code en 2023. La RPA est l’étape simple de l’automatisation de l’interconnexion des applications d’entreprises. Mais pour Pega, 2023 marquera la fin de cette solution technologique pour céder la place au low code.
Le low-code prendra le pas sur la RPA. La RPA autonome est en voie de disparition
La RPA devient moins essentielle et s’avère être un fardeau pour les équipes IT, affirme Pega qui critique les fournisseurs de ce type de solutions. « Pour contrer ce phénomène, les fournisseurs de RPA ont essayé de rebaptiser leurs environnements de développement intégré en ‘low-code’ ou ‘no-code’. La croissance du marché de la RPA s’essouffle à mesure que l’on se rend compte de ses limites » affirme Pega.
La RPA sert juste à démarrer l’automatisation des tâches manuelles
La RPA a été Initialement proposée comme une solution tout-en-un pour automatiser. Pega souligne que l’on s’aperçoit que la RPA permet uniquement d’entamer la rationalisation des opérations et l’automatisation des tâches manuelles chronophages. « En réalité, la technologie RPA est un pansement qui corrige des processus défectueux alors que le low-code offre une vision stratégique permettant d’optimiser et de transformer les processus métier » affirme l’entreprise américaine.
« L’année 2023 sera l’année où les chefs d’entreprise soutiendront l’informatique en s’appropriant le développement low-code«
Cependant, les entreprises ne doivent pas basculer d’un seul coup vers le 100% low-code. Des procédures disparates créent des silos. « C’est pourquoi en 2023, les entreprises devront adopter une approche hybride intégrant le low-code et le high-code. Cela sera rendu possible par les APIs (interfaces applicatives). On verra émerger des APIs qui permettront aux entreprises d’intégrer des composants low-code dans des applications codées sur mesure » décrit Pega.
Des applications hybrides entre le low code et le code traditionnel
A l’écoute de Pega, on voit des applications qui deviendront de plus en plus hybrides. Ce sera le cas des parcours d’intégration et de service basés sur le low-code qui s’exécuteront sur des sites web créés avec des outils de codage traditionnels. « En 2023, le low-code et le high-code coexisteront dans l’expérience utilisateur, et davantage d’entreprises assembleront des applications de flux de travail pour offrir des expériences complètes et connectées » affirme Pega.
Adopter le low code comme une solution de fortune entraine du gaspillage supplémentaire
Les entreprises produisent un trop grand nombre d’applications à usage unique sans stratégie de réutilisation. Mais cette année, pour innover les organisations devront se concentrer sur la création d’outils réutilisables qui évoluent les uns avec les autres. « En 2023, pour créer une culture basée sur le low-code, il sera essentiel de construire des plateformes low-code adaptées qui seront à la base du développement d’applications correctement gouvernées, collaboratives et qui suivent une feuille de route » propose Pega.
Le low code dopé à l’intelligence artificielle
Dès lors, en 2023, nous assisterons à l’émergence d’un low-code plus intelligent, qui, alimenté par l’intelligence artificielle permettra à tous les utilisateurs d’utiliser cette technologie pour optimiser les processus, augmenter l’efficacité et améliorer la prise de décision.