Le ministère des Armées retient Sopra Steria pour mettre en place un système d’information destiné à augmenter la disponibilité de ses avions, ses hélicoptères et ses drones. Il faudra rassembler toutes les informations concernant les activités de maintenance des différentes flottes d’aéronefs des armées dans un unique outil, de manière à faciliter leur accès et leur exploitation. Ce système est dénommé Brasidas, en référence à un général spartiate.
Une amélioration significative de la disponibilité attendue
La disponibilité des aéronefs des trois armées doit être améliorée significativement. Brasidas assurera une continuité numérique avec les partenaires des Armées et une meilleure exploitation des données. La Direction générale de l’armement (DGA) a notifié l’accord-cadre de Brasidas le 5 février 2021 à Sopra Steria, choisi parmi plusieurs industriels en compétition.
Un premier marché de 14 millions d’euros est enclenché. Il vise à rendre opérationnel Brasidas d’ici 18 mois pour la maintenance technique et la logistique des hélicoptères Caracal et des drones Patroller. Le développement du système d’information Brasidas est piloté conjointement par la DGA et la direction de la maintenance aéronautique (DMAé). Le logiciel s’appuiera sur un progiciel éprouvé de maintenance aéronautique civile. Ce progiciel sera adapté et Brasidas doit couvrir l’ensemble des activités relevant du maintien en condition opérationnelle aéronautique.
Un déploiement de la solution en plusieurs étapes
Brasidas sera déployé en plusieurs étapes. Il doit encadrer dans un système d’information homogène l’ensemble des métiers que sont la maintenance, la logistique, la documentation et la gestion de la supply chain, pour toutes les flottes d’aéronefs. Cette mise en cohérence des systèmes d’information vise à simplifier les opérations de maintenance.
Sopra Steria est un fournisseur historique du ministère des Armées. L’entreprise de services informatiques emploie 46 000 personnes dans 25 pays. Elle a réalisé un chiffre d’affaires de 4,3 milliards d’euros en 2020.
« …dans un unique outil, de manière… » Centralisé ?! J’espère que non. Un crash système central et tout le système de maintenance des aéronefs du pays est subitement inopérant.