Le Cloud public est une voie d’évolution des systèmes d’information bancaires de la Société Générale. C’est ce qu’indique Carlos Goncalves, DSI Société Générale Global Banking and Investor Solutions à l’occasion d’une table ronde organisée et animée par La Revue du Digital le 6 juillet lors de l’événement Cloud Week 2016.
Signature il y a quelques semaines
Dans ce cadre, la Société Générale a signé il y a quelques semaines un contrat avec les fournisseurs de services de Cloud publics Amazon et Microsoft.
Un cycle de tests va se dérouler jusqu’à la fin de l’année. Le DSI décrit cette coopération comme un processus qui va permettre d’évaluer si les promesses faites par les deux prestataires américains vont être tenues.
Des POC (Proof of Concept) ont déjà été réussis en 2015. Il reste à obtenir l’accord du régulateur, la BCE (Banque Centrale Européenne), afin de pousser plus loin les actions. Un paradoxe, sachant que toutes les Fintechs travaillent actuellement dans le Cloud public, majoritairement dans Amazon, et pour le reste dans Azure de Microsoft, pointe Calos Goncalves.
Des services cloisonnés
La collaboration entre la banque et ces startups de la finance qui bouillonnent d’idées se trouve donc stoppée à cause de cette contrainte. Des services cloisonnés devraient être testés afin de gagner en sécurité et en confidentialité dans les Data Centers d’Amazon et de Microsoft.
L’objectif principal est d’obtenir de la puissance de calcul supplémentaire à la demande, sachant que l’infrastructure IT de la banque a été dimensionnée sur les pics de trafic et est donc sous utilisée.
On peut noter que la Société Générale n’a pas opté pour des services de Cloud public d’Orange. Il est vrai que depuis que l’opérateur télécoms devient également une banque en rachetant Groupama Banque, il est moins apprécié du secteur bancaire.